Anne-Laure WUILLAI

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" Sous la glace, l'eau ", 2020

 

Collectif PALAM, avec Benoît Barbagli, Tom Barbagli, Evan Bourgeau, Camille Franch-Guerra, Omar Rodriguez Sanmartin, Florent Testa, Anne-Laure Wuillai

Avec la participation de Benjamin Fincher et Tristan Blumel

Commissariat EntreIDeux, avec Lélia Decourt et Rébecca François

 

Du 31.01.20 au 28.08.20, Agence Caisse d’Épargne Masséna Nice

" Le jour où l'argent disparaîtra ", extrait vidéo (4'45")

PALAM, janvier 2020

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Le collectif PALAM, composé de Benoît Barbagli, Tom Barbagli, Evan Bourgeau, Camille Franch-Guerra, Omar Rodriguez Sanmartin, Florent Testa et Anne-Laure Wuillai, œuvre en faisant de la marche, du rassemblement et de la collaboration, le sédiment de leur approche commune.

Ces amis-artistes se retrouvent autour de balades, d’expéditions, d’escapades et de randonnées, à la recherche d’expériences sensibles avec la nature. Ces corps-à-corps poétiques donnent naissance à des expositions combinant œuvres personnelles et collectives dans une démarche partagée, synergique, reflétant leurs complicités. Véritables appels d’air, proches du processus performatif dans leurs formations, ces quêtes initient des récits, des installations, des sculptures, des peintures, des dessins, des photographies, des vidéos éminemment ancrés dans les enjeux environnementaux avec une fraicheur et une poésie sidérantes.

Plus qu’une exposition, « Sous la glace, l’eau » est un parcours initiatique, une chasse au trésor, qui ne pouvait se suffire à questionner l’espace d’exposition. C’est ainsi qu’elle invitera les plus téméraires d’entre vous, loin du cadre normatif du pouvoir symbolique, à plonger dans la nature, au sommet des montagnes.

 

Lélia Decourt et Rébecca François

 

 

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" Le jour où l’argent disparaîtra. Cette phrase a émergé lors d’une discussion collective, près d’un refuge, au centre de la nature recouverte de neige, la nuit tombant, emmitouflés dans des couvertures et se réchauffant autour d’un feu.

Le lendemain, nous allions faire disparaitre l’argent.

Le lendemain, en nous enfonçant plus encore dans les hautes montagnes, nos pas atteignirent un lac gelé : sous la neige, la glace, sous la glace, l’eau.

Comme un acte rituel, une expiation symbolique qui s’incarne dans un système en bout de course, au fin fond de la nature, nous nous préparons dans la joie au jour où l’argent disparaîtra. [...] "

 

Benoît Barbagli

 

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